Je considère le montage comme l’acte ultime d’écriture cinématographique.
C’est l’espace où le film prend vie, où chaque image, chaque émotion captée au tournage, trouve sa véritable place. On dit souvent qu’il y a trois phases d’écriture en cinéma : le scénario, le tournage et le montage. Pour moi, le montage est cet instant privilégié où l’on écoute ce que les images ont à dire, où l’on façonne l’essence même du récit. Être sensible dans ce processus est essentiel ; c’est là que se joue la rencontre entre le monde des idées et celui du spectateur.
Donner un sens à cette vie organique, capturer la poésie du tournage pour la restituer à l’écran, voilà ce qui me passionne profondément.